Le meurtre

le 07/06/2010 à 02h 49min 28s
Le craquement sec crié dans la nuit
Râcle les tréfonds gras de l’ombre crasse
Puis cède place sans laisser de traces
Au sinistre éclat de la marre qui
Etincelle le sol des reflets lunaires.
La face collée contre la poussière,
Le cadavre d’un jeune éphèbe git,
Sous les feux mous des sirènes à venir.

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Commentaire(s):

bui
le 19/06/2010 à 15h 55min 38s
je me disais, Gaotian, est-ce-que la forme est si importante qu'il est négligeable d'en négliger le fond ?

Je veux dire, tu écris ou tu joues ou tu écris et tu joues ?

Maladie, c'est amusant.

gaotian
le 19/06/2010 à 18h 07min 52s
Tu touches juste, je me pose pas mal de questions à ce sujet, c'est que j'aimerai bien entendre ce que la forme a à dire, qui la dépasse et peut-être surtout qui me dépasse.
En fait en ce moment j'essaye de creuser, mais le sol est dur.
Et toi qu'est-ce que tu en penses? il est où le fond?

Bui
le 15/07/2010 à 16h 06min 36s
J'ai peur que le fond soit encore vachement loin. J'ai peur qu'il faille y passer sa vie. J'ai peur que le fond fasse si peur qu'on en préfère tenter des diversions histoire de s'enfumer comme on enfume un terrier. Je crois qu'il s'agit de tourner autour du pot. Manque de courage. Mais ça viendra, et on en est un peu tous là.







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