D'autres tombent
encore, la plaine
est défaite
nous fuyons
le ventre vide
et les yeux fermés
nous réfugier
dans les cendres que le temps apaisé neige
en mourant
sans qu'aucun pas
macule la terre infertile
nos bouches cousues
ne laissent plus passer
les entrailles qui nous distinguent
orphelins d'une lune
incapable de creuser le ciel
le silence nous rendra
l'ombre dérobée
par bui