Dernière info: Pause

le 03/10/2011 à 01h 40min 09s
Le temps est suspendu.

Dernière note: Bientôt une nouvelle version du site...

le 03/06/2012 à 20h 44min 09s
Je fais des travaux en sous-marin, il risque d'y avoir quelques bugs d'affichage ces prochains jours mais qui laisseront place à une interface entièrement repensée et je l'espère beaucoup plus propre. N'hésitez pas revenir voir...A très bientôt...

Chère morte

le 30/05/2014 à 12h 08min 13s
Faut-il accepter que le temps ne fasse plus qu'épuiser nos souvenirs?

Depuis ton départ, je ne finis plus de tomber dans l'abîme où tu nous as précipités.

Les secondes blessent parce qu'elles rappellent que tu ne reviens jamais me rattraper.

Ma chère morte, je t'ai aimée, je t'aurai regrettée et je te regretterai.

Chaque soir, je dépose des fleurs sur la tombe toute simple où tu nous as enterrés.

Et je te déteste d'avoir gâché une si belle amitié.

De n'avoir pas daigné te battre pour nous dérober aux regrets.

Depuis ton départ, je n'en finis plus de tomber.

A chaque fois que je me retourne, c'est pour y deviner le même vide où

Tout de nous s'évapore, il ne reste plus

Qu'une fade et froide nostalgie.

Pourquoi est-ce que tu n'es jamais venue me chercher?

Circulation

le 29/08/2013 à 11h 17min 14s
Il y a une foule d'aventuriers. Devant, un trou.

Les plus courageux avancent. Ils se passent des cordes autour la taille, les accrochent aux arbres alentours et descendent. Le puits est sans fond.

Les parois sont humides et glissantes. Les ténèbres sont absolues.

Le bleu de la mer

le 10/06/2013 à 02h 44min 38s
Il faudrait quelque chose d’aérien pour évacuer tout le noir qui s’est glissé dans les interstices.
Cette fois, un bleu céleste accorde l’espace aux battements d’ailes pour soulever avec simplicité.
La légèreté océane agit en thermomètre signalant l’agonie des masses profondes.

***
La mer est un enchâssement de gouttes, un nombre infini de petits nœuds dont le principe d’attachement poussé à son extrême a fini par produire l’absolu du non lié.

***
Les voyages
Consolent
Le vent
Laisse rêveur

De rives en rives
Il est toujours question d’être perdu quelque part, les plafonds,
Les seuils, que ce soit les yeux ou les pas
La trace n’a rien de mystique,
Les voyages finissent par n’être plus que des souvenirs déformés
Des abominations tapies dans les coins des cerveaux
Ces grosses boites noires génératrices d’une conscience
défaillante.

une lune incapable de creuser le ciel

le 08/03/2012 à 01h 16min 02s
blog2
D'autres tombent
encore, la plaine
est défaite
nous fuyons
le ventre vide
et les yeux fermés
nous réfugier
dans les cendres que le temps apaisé neige
en mourant
sans qu'aucun pas
macule la terre infertile
nos bouches cousues
ne laissent plus passer
les entrailles qui nous distinguent
orphelins d'une lune
incapable de creuser le ciel
le silence nous rendra
l'ombre dérobée

Hiver

le 07/11/2011 à 18h 30min 53s
blog1

on dort pendant que les nuits calmes nous ramènent à
ce qu’on n’a pas appris ; le noir
s’accumule ; le courage
ne suffit plus à laver des ombres le froid des solitudes
que le vent amasse.



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