Sous les pieds

le 10/03/2011 à 14h 53min 01s

Sous les pieds

Narticulée par dexalement le téneubre, je m’en écoeur de cette absoluté, vide, pleine, m’en moque, m’en nuie,

N’a reste pas plein, presque rien, pas près de la fenêtre, « treren ta tetê, reviens ! », proche proche, « mouche ta proximité dans le coude de ma présence
Ouvre mais reviens, ne te bas-cule pas.
Tu dois monter avec moi, faire, ‘gir, prendre, bouger, mouvoir toi, te remue, secoue, shake shake, déhanche, la tête, le bras, le sourcil, gorge, démène, Béber, lève, cours, gémis, crie, pousse, passe, pose, brandis, promène, cède, tire, mais avance, move, run, spread, m’étales pas la gueule ».

Nuitamment, comme une poussure déclabousée. N’en suffit plus de la surface pour t’étaler tellement tu es à plat. Il te faut du moulu. Il te faut du plasme. Dans l’argitation macabolesque, du titre, du fracas, du saucissationnel. Et le miroitoir ? la grande fêlure ? on queuleule pour le grand résultat.

« N’amasse pas tes larmes dans le creux de ta poche, vide le sac si tu veux, mais ne t’amère pas, et arrête de te miroirer, ouvre donc ton bagage » il dit d’un air con.
Elle lui répond d’un air tout aussi con.
« C’est bien gentil ma sieur jambon, mais vous rêvez tout grand les yeux. Y a oune bouche ouverte, y oune parole, mais ce qu’en est dit, j’écoute mais ça ouie rien, bullshit. Jouste oune nouvelle aventure. La désole pour vous, mais que j’y peux faire, à votre désordre hugolien ? Ca « misère », ça « notre dame » ? Mais ça continue de chanter sous le pont pendant qu’il pleut. »
« Il faut s’armer de sparadraps et de sacs en tous genres pour prendre possession des avenues et des supermarchés. On n’est juste libres de nous-même, ce qui fait qu’on est tous un peu partis » tranche le panneau.
Et ça finit par une description.
« Y a le soleil qui sort ses rayons rasant. Ya une sorte d’embaramas de bruits qui sont tellement collés à la ville qu’on a fini par croire que c’est elle. Un peu de café et une pioche, entre deux fumées de cigarettes, y en a qui creusent, y en a qui pellent, les uns dorment en attendant de travailler, les autres travaillent en attendant de dormir. La ville moutonne. On graonde la fête. »


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Commentaire(s):

BUI
le 15/03/2011 à 12h 36min 03s
oh bordel Gaotian, je n'avais pas ri d'aussi bon coeur depuis longtemps, j'adore ça. Mais que j'aime ça. On est tous un peu partis, très juste, certains plus loin que d'autres.
Je connais un mec qui dirait probablement que tu te fous de la gueule de la littérature, un con. Je t'embrasse.







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